Nos actions

À l’aide d’amis et de personnes qui veulent aider ces jeunes sénégalais, qui ne savent ni lire ni écrire et ignorent souvent leurs racines, les cofondateurs ont décidé d’agir.

Dans un premier temps, l’idée était d’appuyer des programmes déjà en place qui ne visent pas toujours les talibés (élève et enfants de la rue au Sénégal qui apprend le Coran) et éventuellement d’autres enfants en difficultés. Il faut aussi sensibiliser le plus grand nombre de personnes à cette ignominie faite en toute impunité à ces enfants pour que cela cesse.

Notre première action se situe à Saint-Louis et dans d’autres régions du Sénégal. Entre autres, nous appuyons un atelier de formation en menuiserie qui accueille déjà une vingtaine de garçons qui ne détiennent aucune formation de base, mais qui rêvent d’en acquérir une en plus du métier de menuisier. Cette action leur permet d’apprendre à lire et à écrire.

Les enfants
Une fois qu’ils sont donnés au marabout, le maître de l’école coranique, les parents, volontairement ou non, ne sont plus en lien avec leurs enfants et leur marabout. Ils sont privés de tous leurs droits fondamentaux, ils sont exploités, privés de lien affectif avec leur mère et leur père, ils sont battus lorsqu’ils ne rapportent pas leurs versements quotidiens. Ces enfants meurent souvent de maladies comme la diarrhée, la malaria et la septicémie sans que personne s’émeuve.

Pour en connaître davantage sur le travail de la Fondation Serge Marcil au Sénégal, regardez le reportage Les petits talibés du Sénégal, des élèves d’écoles coraniques forcés de mendier, au nom d’Allah.
(Source : Radio-Canada,  le 3 avril 2008)